THE PLANA BAIXA MIRROR ÉS UNA MENA DE 'MELTING POT' ON EN CASTELLÀ, CATALÀ I ANGLÉS PARLEM D'AQUEST PAÍS NOSTRE, D'UN POC D'ECONOMIA, DE MÚSICA, DE LITERATURA, D'ECOLOGIA...I, SI ENS ARRIBA L'INSPIRACIÓ, TRACTAREM DE FER NARRACIONS CURTES...PER A NO CANSAR. AL MATEIX TEMPS INTENTAREM CONTRIBUIR A LA DIFUSIÓ DE LA LLENGUA EN LA XARXA. GRÀCIES A JAVIER LINARES PER INCLOURE'NS EN LA RELACIÓ DE BLOCS DE 'OPEN GOVERNMENT' I A SERGI PITARCH EN LA SEUA TESI DE BLOCS EN VALENCIÁ.

miércoles, 8 de febrero de 2012

LA PREMSA CONSERVADORA FRANCESA TAMBE ENS FICA A CALDO

Eixa premsa, poc sospitosa de progresista, la dreta civilitzada francesa, eixa que (inocents!) molts pensaven que ací representava Corvengència, també ens fica a caldo (som la vergonya d'Europa)
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Valence, la ville de tous les excès, au bord de la faillite

(Cité des Sciences et de l'Art, opéra , aquarium géant, organisation de la Coupe de l'America et d'un Grand Prix de Formule 1, pendant vingt ans la ville a multiplié les projets pharaoniques et les gouffres financiers)


À Castellon, 50 kilomètres de Valence, l'image est frappante: un aéroport vide qui abrite pour seuls visiteurs des faucons. À l'entrée trône une immense statue à l'effigie d'un cacique local, Carlos Fraga, payée à l'artiste la modique somme de 300.000 euros.
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Cet aéroport fantôme illustre la folie espagnole des années 1995-2007: spéculation immobilière effrénée, gabegie et corruption. Politiques et promoteurs ont justifié l'investissement par les milliers de mètres carrés à aménager pour y construire hôtel de luxe et terrains de golf. Autant de projets envolés dans la crise. D'autres ont vu le jour, comme le parc d'attractions Terra Mitica (377 millions d'euros) à Benidorm ou la Cité de la lumière à Alicante (300 millions), aujourd'hui criblés de dettes car là encore les développements immobiliers pharaoniques censés amortir les coûts ont fait long feu.

Ceci illustre aussi la démesure qu'a connue la région de Valence: dans les choix architecturaux - cité des sciences et de l'art, opéra -, bâtiments futuristes et surdimensionnés, et l'organisation de grands événements. La région a fait d'énormes investissements urbains et portuaires pour accueillir, en juillet 2007, la Coupe de l'America, et s'offrir un Grand Prix de Formule 1. «L'Espagne est le seul pays à avoir deux Grands Prix la même année», remarque l'universitaire Josep Vicent Boira, signe de la rivalité territoriale. «Barcelone avait son Grand Prix, Valence voulait le sien.» Question de prestige et de rayonnement et l'ambition d'un homme, Francisco Camps, l'ancien président de la région du Parti populaire (PP), tombé pour corruption après sa réélection au printemps 2011.

Sa chute marque la dégringolade économique et financière de Valence - 5,5 millions d'habitants -, citée il y a encore quelques mois comme modèle de gestion par le chef du PP, Mariano Rajoy, devenu chef du gouvernement. La presse espagnole multiplie les articles critiques: de miracle économique, Valence est devenue «terre de pillage», tantôt comparée à la mafia sicilienne, «la palermisation de Valence», ou reléguée au rang de «Grèce de l'Espagne». De fait, entre 2008 et 2010, la région a subi la plus forte baisse de PIB, de 6,4 %, contre 3,4% pour la Catalogne et 2,6% à Madrid. La communauté est au bord de la faillite, affichant une dette de plus de 20 milliards d'euros selon la Banque d'Espagne, soit 19,9% du PIB, la plus élevée du pays. Pire, la Communauté n'a pas pu honorer en décembre une échéance à la Deutsche Bank de 130 millions d'euros. Cette année, elle doit faire face à 4,5 milliards d'euros de remboursement. Du reste, les banques locales, deux caisses d'épargne, CAM et Bancaja, grands financeurs de l'âge d'or de la construction, au 3e et 4e rang national, ont disparu dans la restructuration bancaire, reprises par la Banque d'Espagne. Ce qui ne facilite pas le financement de la région.

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